糖心Vlog

Pourriez-vous vous présenter succinctement ? :

Je m’appelle Djibril ABOUBAKAR SOUNA , de nationalité béninoise. Je suis né et j’ai grandi à Azove dans le Département du Couffo au Sud du Bénin. J’ai été recruté en 2021 en tant qu’entomologiste par le Cirad où j’ai rejoint l’unité de recherche sur le « Fonctionnement agroécologique et performances des systèmes de culture horticoles (UPR HORTSYS) » du département « Performances des systèmes de production et de transformation tropicaux (Persyst) » en 2021.

Quel est votre parcours ? :

J’ai obtenu un Master d’Entomologie Agricole Appliquée à l'Université d'Abomey Calavi au Bénin en 2012. En 2018, j’ai obtenu un Doctorat d'Entomologie et Biologie Moléculaire à l'Université d'Abomey Calavi et un Doctorat de Biologie des Interactions à l'Université de Montpellier en France. Je me suis progressivement focalisé sur les mécanismes biologiques qui interviennent dans les interactions entre plantes, insectes herbivores et insectes prédateurs afin d’élaborer et mettre en œuvre des stratégies de lutte biologique contre les insectes nuisibles en agriculture. Une telle expertise a été acquise grâce à mon parcours durant ces 10 dernières années entre différentes institutions dont l'IITA ( Institut International d'Agriculture Tropicale) au Bénin et l'INRAE (l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) en France.

Quel est votre projet professionnel au Burkina Faso et dans la région ?

Je suis en mobilité depuis le 1 avril 2022 à Ouagadougou où je suis accueilli par l’INERA (L'institut de l'environnement et de recherches agricoles du Burkina Faso) que je remercie vivement. Depuis le pays des hommes intègres, j’assure la coordination des activités du Cirad dans le cadre du projet SAFEVEG porté par un consortium de trois institutions dont le Cirad, Wageningen University & Research (WUR), et le World Vegetable Center (WorldVeg), et financé par l’Union Européenne et l’Ambassade des Pays-Bas. Le projet vise à augmenter la production et la consommation de légumes de bonne qualité dans trois pays que sont le Bénin, le Mali et le Burkina Faso afin d’améliorer la nutrition et la santé tout en créant de l’emploi, en particulier pour les femmes et les jeunes. Ma contribution portera plus spécifiquement sur la mise en place des méthodes de protection agroécologique des systèmes de culture avec une attention particulière aux cultures maraîchères. Mes activités dans la sous-région s’intégreront dans le cadre du Dispositif de recherche et de formation en Partenariat « Diversité biologique et systèmes agroécologiques - Santé des sols et des cultures (dP Divecosys) ».